« If the humanist is against slavery, the manipulation and objectification of individuals or the extermination of part of humanity, it is not only because such is his goodwill, in which he might be joined by the pure voluntarist; but also because these values of freedom, respect for others, and the equal dignity of all impose themselves on him with the force of self-evidence, and seem to him more suitable to the human species then others. It is clear, however, that other values might claim a similar “suitability” and yet are not part of the humanists’ set of values. Why not? Egotism, the preference for one’ s own, or the comfort found in submission to the strong are no less “natural” than their opposites. To rationalize their feeling of self-evidence, the humanists are then led to refer to a discriminatory criterion, which is universality itself. One can wish that all human beings were autonomous, that they were all treated as ends in themselves, or provided with the same dignity; one cannot say as much of principles like the survival of the fittest, submission, or the instrumentalization of others. Human universality does double duty in the humanist doctrine, both as one value among others and as the means of legitimizing values » (Religion humaniste)[1].
« The mind of the superior man is conversant with righteousness; the mind of the ordinary man is conversant with gain » (...) « The superior man in all things considers righteousness essential » (Confucius)[2].
VS
« Death to the weakling, wealth to the strong! » (Religion satanique)[3].
« Comme si l'esclavage était contraire à la civilisation et non pas plutôt la condition de toute civilisation supérieure, de tout progrès en civilisation[4] (...) Périssent les faibles et les ratés ! Premier principe de notre philanthropie. Et il faut même les y aider »[5] (..) Les religions qui ont régné souverainement jusqu'à ce jour ont contribué pur une large part à maintenir le type de l'homme à un niveau inférieur ; elles ont conservé trop d'êtres qui auraient dû périr[6] (...) Vivre, c'est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le faible et l'étranger, l'opprimer, lui imposer durement ses formes propres, l'assimiler ou tout au moins (c'est la solution la plus douce) l'exploiter (...) L'"exploitation" n'est pas le fait d'une société corrompue, imparfaite ou primitive ; elle est inhérente à la nature même de la vie[7]» (Friedrich Nietzsche).
Par
nature, l'être humain « n'est ni ange ni bête »[8]. Comme
le disait Platon, il est un « animal composite
et polycéphale, possédant à la fois les têtes d'animaux paisibles et d'animaux
féroces »[9].
Le primatologue et éthologue Frans de Waal affirme :
« Instead of human nature's being either fundamentally brutish or fundamentally noble, it is both—a more complex picture perhaps, but an infinitely more inspiring one »[10].
En
ce sens, il partage avec les autres animaux une propension naturelle à la
moralité[11],
c'est-à-dire un instinct altruiste, une capacité d'empathie, un sentiment
naturel de pitié qui se traduit par « une répugnance innée à voir souffrir son
semblable ». La pitié, l'empathie ou la sympathie comme source de la moralité
avait notamment été préfigurée par plusieurs philosophes dont Jean-Jacques
Rousseau[12]
(considéré par
Arthur Schopenhauer comme le « plus grand des moralistes modernes »[13]
et par Emmanuel Kant comme le « Newton du monde moral »[14]),
Adam Smith[15]
et Arthur Shopenhauer[16].
Rousseau affirme :
« Je ne crois pas avoir aucune contradiction à craindre, en accordant à l'homme la seule vertu naturelle qu'ait été forcé de reconnaître le détracteur le plus outré des vertus humaines. Je parle de la pitié (...) vertu d'autant plus universelle et d'autant plus utile à l'homme, qu'elle précède en lui l'usage de toute réflexion, et si naturelle que les bêtes mêmes en donnent quelquefois des signes sensibles (...) Tel est le pur mouvement de la nature, antérieur à toute réflexion : telle est la force de la pitié naturelle que les moeurs les plus dépravés ont encore peine à détruire (...) Mandeville a bien senti qu'avec toute leur morale les hommes n'eussent jamais été que des monstres, si la nature ne leur eût donné la pitié à l'appui de la raison ; mais il n'a pas vu que de cette seule qualité découlent toutes les vertus sociales qu'il veut disputer aux hommes (...) Quoiqu’il puisse appartenir à Socrate, et aux esprits de sa trempe, d’acquérir de la vertu par raison, il y a longtemps que le genre humain ne serait plus, si sa conservation n’eût dépendu que des raisonnements de ceux qui le composent »[17].
Frans de Waal
ajoute :
« Humans and other animals have been endowed with a capacity for genuine love, sympathy, and care—a fact that can and will one day be fully reconciled with the idea that genetic self-promotion drives the evolutionary process (...) Needless to say, empathy and sympathy are pillars of human morality »[18].
Le
scientifique Charles Darwin est d'avis qu'il relève de la partie la
plus noble de notre nature de protéger les plus faibles et les plus vulnérables.
Il affirme :
L'être humain partage également avec les animaux un instinct égoïste[19] et une propension naturelle à la domination[20] et à la cruauté[21]. Friedrich Nietzsche affirme :« With savages, the weak in body or mind are soon eliminated ; and those that survive commonly exhibit a vigorous state of health. We civilized men, on the other hand, do our utmost to check the process of elimination ; we build asylums for the imbecile, the maimed, and the sick ; we institute poor-laws ; and our medical men exert their utmost skill to save the life of every one to the last moment (...) The aid which we feel impelled to give to the helpless is mainly an incidental result of the instinct of sympathy, which was originally acquired as part of the social instincts, but subsequently rendered (...) more tender and more widely diffused. Nor could we check our sympathy, if so urged by hard reason, without deterioration in the noblest part of our nature (...) If we were intentionally to neglect the weak and helpless, it could only be for a contingent benefit, with a certain and great present evil » (Charles Darwin, The descent of man, and selection in relation to sex, vol.1, New York, D. Appleton and company, 1872 aux pp.161-162).
« La cruauté était la réjouissance préférée de l'humanité primitive (...) La "méchanceté désintéressée" (...) apparaît chez elle, par principe, comme un attribut normal de l'homme (...) Voir souffrir fait du bien, faire souffrir plus de bien encore, voilà une vérité, mais une vieille et puissante vérité capitale, humaine, trop humaine, à quoi du reste les singes déjà souscrivaient peut-être : on raconte en effet que par l'invention de bizarres cruautés ils annoncent déjà pleinement l'homme (...) Sans cruauté, point de réjouissance, voilà ce que nous apprend la plus ancienne et la plus longue histoire de l'homme[22] (...) L'homme est le plus cruel des animaux. C'est en assistant à des tragédies, à des combats de taureaux et à des crucifixions qu'il s'est jusqu'à présent senti le plus heureux sur terre[23] (...) Presque tout ce que nous appelons une civilisation supérieure repose sur la spiritualisation et l'approfondissement de la cruauté ; voilà ma thèse. Cette "bête féroce" n'a pas été abattue, loin de là, elle vit, elle prospère, elle s'est seulement divinisée (...) Ce qui plaisait aux Romains à l'amphithéâtre, aux chrétiens dans l'extase de la croix, aux Espagnols dans les autodafés ou les courses de taureaux, ce qui plaît de nos jours aux Japonais qui se pressent en foule à la tragédie, à l'ouvrier parisien qui a la passion des révolutions sanglantes (...) ce qu'ils savourent tous (...) ce sont les breuvages épicés de la grande Circé dont le nom est Cruauté »[24].
Cependant
l'être humain, «
arbitria libera »[25],
se distingue des autres animaux, « arbitria bruta »[26],
par sa « qualité d'agent libre »[27].
Rousseau affirme :
« La nature commande à tout animal et la bête obéit. L'homme éprouve la même impression, mais il se reconnaît libre d'acquiescer ou de résister ; et c'est surtout dans la conscience de cette liberté que se montre la spiritualité de son âme »[28].
La
nature humaine est donc telle que l'être humain est indéterminé[29].
Il a donc la liberté et le choix de développer son instinct égoïste et sa propension
naturelle à la domination et à la cruauté
(ses têtes d'animaux féroces) ou de développer sa propension naturelle à la
moralité, c'est-à-dire son instinct altruiste et sa capacité d'empathie ou son
sentiment naturel de pitié (ses têtes d'animaux paisibles)[30]. La dignité humaine réside ainsi dans cette liberté
morale dont il est l'unique dépositaire[31].
La philosophie (ou religion)
humaniste[32], qui
incorpore notamment une bonne partie de l'éthique judéo-chrétienne[33],
est une morale athée et démocratique qui vise le bien de tous[34],
condamne l'égoïsme et affirme la possibilité psychologique et la désirabilité
éthique de développer sa propension
naturelle à la moralité (ses têtes d'animaux paisibles), c'est-à-dire son
instinct altruiste et sa capacité d'empathie ou son sentiment naturel de pitié[35]
:
« Thus Humanism affirms the psychological possibility and the ethical desirability of intelligent altruism. There is nothing more shallow than those sophisticates who insist on reducing all human conduct to personal self-interest and who persist in saying that egoism is more “natural” than altruism. Neither egoism nor altruism is an original characteristic of human nature; both, however, are potential dispositions of the personality.Thinkers who claim that complete selfishness is an inborn quality of human beings are taking over and expressing in different language one of the great errors of Christian ethics, namely that humankind is inherently sinful and depraved (...) On the ethical and social side Humanism sets up service to all humankind as the ultimate moral ideal. It holds that as individuals we can find our own highest good in working for the good of all, which of course includes ourselves and our families. In this sophisticated and disillusioned era Humanism emphatically rejects, as psychologically naïve and scientifically unsound, the widespread notion that human beings are moved merely by self-interest. It repudiates the constant rationalization of brute egoism into pretentious schemes on behalf of individuals or groups bent on self-aggrandizement. It refuses to accept the reduction of human motivation to economic terms, to sexual terms, to pleasure-seeking terms, or to any one limited set of human desires. It insists on the reality of genuine altruism as one of the moving forces in the affairs of human beings »[36].
Cette philosophie a un grand
potentiel d'unification à l'intérieur et entre nations. Corliss Lamont affirme
:
« It is a philosophy that has striking potentialities for unification both within nations and among nations.This is why Sir Julian Huxley, when he was head of UNESCO, suggested that the general philosophy of that United Nations agency should be “a scientific world Humanism, global in extent and evolutionary in background"»[37].
Au contraire, d'autres
philosophies morales dont l'origine remonte notamment aux philosophes Max
Stirner[38]
et Friedrich Nietzsche[39]
encouragent le développement de l'instinct égoïste et la propension
naturelle à la domination et à la cruauté (têtes
d'animaux féroces). Nietzsche affirmait : « Tout ce qui tient de la bête
fauve ou du serpent, chez l'homme, sert aussi bien que son contraire à élever
le niveau de l'espèce humaine »[40].
Ces
philosophes promeuvent
une éthique de l'égoïsme qui consiste à maximiser son propre intérêt sans égard
aux intérêts d'autrui[41].
Or cette éthique confond l'amour de soi ou "self-love", qui est souhaitable
et nécessaire pour fonder le principe de justice humaine[42],
avec l'amour-propre ou l'égoïsme ou "selfishness" qui n'est pas
souhaitable[43]. Le
psychologue humaniste Erich Fromm explique cette confusion :
«This trend in modern philosophy has found its most radical expression in Stirner and Nietzsche (...) They denounce love for others as weakness and self-sacrifice and postulate egotism, selfishness, and self-love, they too confuse the issue by not clearly differentiating between these last, as virtue. Thus Stirner says : "Here, egoism, selfishness must decide, not the principle of love, not love motive like mercy, gentleness, good-nature, or even justice and equity- for justitia too is a phenomenon of love, a product of love ; love knows only sacrifice and demands self-sacrifice (...) In spite of many differences between Nietzsche and Stirner, their ideas in this respect are very much the same. Nietzsche too denounces love and altruism as expressions of weakness and self-negation. For Nietzsche, the quest for love is typical of slaves unable to fight for what they want and who therefore try to get it through love. Altruism and love for mankind thus have become a sign of degeneration. For Nietzsche it the essence of a good and healthy aristocracy that it is ready to sacrifice countless people for its interests without having a guilty conscience (...) The doctrine that love for oneself is identical with "selfishness" and an alternative to love for others has pervaded theology, philosophy, and popular thought (...) Is his selfishness identical with self-love or is it not caused by the very lack of it? (...) How do we explain selfishness, which obviously excludes any genuine concern for others ? The selfish person is interested only in himself, wants everything for himself, feels no pleasure in giving, but only in taking. The world outside is looked at only from the standpoint of what he can get out of it ; he lacks interest in the needs of others, and respect for their dignity and integrity. He can see nothing but himself; he judges everyone and everything from its usefulness to him ; he is basically unable to love (...) Selfishness and self-love, far from being identical, are actually opposites. The selfish person does not love himself too much but too little ; in fact he hates himself (...) It is true that selfish persons are incapable of loving others, but they are not capable of loving themselves either »[44].
Plus récemment, la
philosophe Ayn Rand, que Noam Chomsky considère comme « one of the most evil figures of modern intellectual history », défendait également, dans ses ouvrages tel que « The Fountainhead » (1943) et « Atlas
Shrugged » (1957), une éthique de l'égoïsme[45]
et soutenait l'idée selon laquelle l'altruisme est le mal et est immoral[46].
Étonnamment, l'une des inspirations d'Ayn Rand fut le psychopathe sadique et
tueur en série William Edward Hickman qui commit
de multiples incendies criminels, rapts d'enfants, et meurtres[47]. Matthieu Ricard affirme :
« Les sources préférées d'Ayn Rand étaient au mieux suspectes. Dans Journals, elle cite William Edward Hickman selon qui « Ce qui est bon pour moi est juste. » Elle répond avec enthousiasme à cette idée : « C'est la meilleure et la plus forte expression de la psychologie d'un véritable homme qu'il ne m'a jamais été donné d'entendre. » Le seul problème est que William Edward Hickman était un psychopathe qui commit de multiples incendies criminels, rapts d'enfants, et meurtres »[48].
En effet, dans son livre
intitulé « The Journals of Ayn Rand », Ayn Rand affirme :
« William Edward Hickman said : "I am like the state : what is good for me is right". That is this boy's psychology. (The best and strongest expression of a real man's psychology I ever heard) »[49].
Or, par définition, un
psychopathe est un prédateur sans conscience morale, sans empathie (donc
incapable d'aimer) et égoïste. Le psychologue Robert D. Hare affirme :
« Psychopaths are social predators who charm, manipulate, and ruthlessly plow their way through life, leaving a broad trail of broken hearts, shattered expectations, and empty wallets. Completely lacking in conscience and in feelings for others, they selfishly take what they want and do as they please, violating social norms and expectations without the slightest sense of guilt or regret (...) These examples also illustrate a frightful and perplexing theme that runs through the case histories of all psychopaths: a deeply disturbing inability to care about the pain and suffering experienced by others—in short, a complete lack of empathy, the prerequisite for love (...) Many of the characteristics displayed by psychopaths—especially their egocentricity, lack of remorse, shallow emotions, and deceitfulness—are closely associated with a profound lack of empathy (an inability to construct a mental and emotional “facsimile” of another person). They seem unable to “get into the skin” or to “walk in the shoes” of others, except in a purely intellectual sense. The feelings of other people are of no concern to psychopaths (...) Psychopaths view people as little more than objects to be used for their own gratification. The weak and the vulnerable—whom they mock, rather than pity—are favorite targets. “There is no such thing, in the psychopathic universe, as the merely weak,” wrote psychologist Robert Rieber. “Whoever is weak is also a sucker; that is, someone who demands to be exploited.”»[50].
Un psychopathe est rationnel
et conscient de ce qu'il fait et pourquoi. Son comportement est le résultat
d'un choix librement exercé[51].
Il est donc très troublant
de penser qu'une personne (et encore plus troublant pour une auteure de
philosophe morale qui a inspiré des millions de personnes) puisse trouver
quelque chose d'admirable dans un tel monstre[52].
Aux États-Unis son oeuvre majeure, « Atlas Shrugged », jouit d'une très grande
popularité et fut citée comme le livre le plus
influent après la Bible. Matthieu Ricard affirme :
« Ayn Rand est certainement une curieuse énigme. Bien qu'elle ne soit que très peu connue en Europe et dans le reste du monde, elle continue à avoir une influence notable sur la société américaine. Dans le cadre d'un sondage d'opinion mené en 1991 par la bibliothèque du Congrès des Etats-Unis, son oeuvre majeure, Atlas Shrugged, fut cité comme le livre le plus influent après la Bible. Le Président Reagan ainsi qu'Alan Greenspan étaient connus pour leur admiration d'Ayn Rand, admiration que partage Paul Ryan »[53].
La Bible Satanique, rédigée
en 1969 par Anton Szandor LaVey (fondateur de l'Église
de Satan), est, de son aveu, fortement inspirée des écrits de la philosophe Ayn
Rand[54].
Dans le contenu de la deuxième édition « Underground » de La Bible Satanique, il
est mentionné :
« To imply or state that the Church of Satan was the first to clearly state the Satanic ethic is to ignore the continuing impact of Ayn Rand and individualists influenced by her work (...) To illustrate this historical precedent, let us examine the Nine Satanic Statements in view of the Rand work Atlas Shrugged. In Galt’s speech (pages #936‐993) is the written source of most of the philosophical ideas expressed in the Satanic Bible. Here are the first clear, contemporary statements which led to the glorification of man’s pride and the denouncing of the life‐killing concept called altruism. Here also is a vindication of rationality and the inevitable cause of the failure of the Church of Satan to encompass the needs of intelligent and curious minds.Note that the sequential order of these Atlas Shrugged quotations parallels the order of the Nine Satanic Statements.1. LaVey: Satan represents indulgence instead of abstinence.Rand: A doctrine that gives you, as an ideal, the role of a sacrificial animal seeking slaughter on the altars of others, is giving you death as your standard. By the grace of reality and the nature of life, man—every man—is an end in himself. He exists for his own sake, and the achievement of his own happiness is his highest moral purpose. (page 940).2. LaVey: Satan represents vital existence instead of spiritual pipe dreams.Rand: My morality, the morality of reason, is contained in a single axiom: existence exists—and in a single choice: to live. The rest proceeds from these. (page 944).3. LaVey: Satan represents undefiled wisdom instead of hypocritical self‐deceit.Rand: Honesty is not a social duty, not a sacrifice for the sake of others, but the most profoundly selfish virtue man can practice: his refusal to sacrifice the reality of his own existence to the deluded consciousness of others. (page 945).4. LaVey: Satan represents kindness to those who deserve it instead of love wasted on ingrates.Rand: To withhold your contempt from men’s vices is an act of moral counterfeiting, and to withhold your admiration from their virtues is an act of moral embezzlement. (page 946).5. LaVey: Satan represents vengeance instead of turning the other cheek.Rand: When a man attempts to deal with me by force, I answer him by force. (page 950).6. LaVey: Satan represents responsibility to the responsible instead of concern for psychic vampires.Rand: You have been using fear as your weapon, and have been bringing death to man as his punishment for rejecting your morality. We offer him life as his reward for accepting ours. (page 950).7. LaVey: Satan represents man as just another animal—sometimes better, more often worse than those that walk on all‐fours—who, because of his “divine spiritual and intellectual development”, has become the most vicious animal of all.Rand: Damnation is the start of your morality; destruction is its purpose, means, and end. Your code begins by damning man as evil, then demands that he practice a good which it defines as impossible for him to practice. It demands, as his first proof of virtue, that he accept his own depravity without proof. It demands that he start not with a standard of value but with a standard of evil, which is himself, by means of which he is then to define the good; the good is that which he is not. (page 951).8. LaVey: Satan represents all of the so‐called sins, as they all lead to physical, mental, or emotional gratification.Rand: What is the nature of the guilt that your teachers call his Original Sin? What are the evils man acquired when he fell from a state they consider perfection? Their myth declares that he ate the fruit of the tree of knowledge—he acquired a mind and became a rational being. It was the knowledge of good and evil; he became a moral being. He was sentenced to earn his bread by his labor; he became a productive being. He was sentenced to experience desire; he acquired the capacity of sexual enjoyment. The evils for which they damn him are reason, morality, creativeness, joy—all the cardinal values of his existence. (page 951).9. LaVey: Satan has been the best friend the church has ever had, as he has kept it in business all these years.Rand: And as he now crawls through the wreckage, groping blindly for a way to live, your teachers offer him the help of a morality that proclaims that he’ll find no solution and must seek no fulfillment on Earth. Real existence, they tell him, is that which he cannot perceive, true consciousness is the faculty of perceiving the non‐existent—and if he is unable to understand it, that is the proof that his existence is evil and his consciousness impotent. (page 952).(...)Anton LaVey is the Magus of the Age of Satan, and did Utter a Word and cause a magical restructuring of the universe. As the instrument of the creation of that Age, he is immortalized. At the same time, credit for the source of the philosophy which he espoused must be given to Ayn Rand »[55].
Les auteurs Per Faxneld et Jesper Aagaard Petersen affirment aussi :
« The 1969 Satanic Bible presented LaVey's worldview to the public. Satan, to him, was a symbol of man's carnal nature, and LaVey's Satanism was a blend of Epicureanism, elitism, and streetwise cynicism. He once himself described it as 'Ayn Rand with trappings' (Klein 1970 :20) (...) The brutal interpretation of mankind and the world is emphasized in the first section of The Satanic Bible, where LaVey includes an edited excerpt of the book Might is Right. This excerpt declares : 'Blessed are the strong, for they shall possess the earth- Cursed are the weak, for they shall inherit the yoke!' (LaVey 1969:34). This excerpt was in part meant to provoke and challenge the reader (Redbeard 1996 :3), but it also reflects the social Darwinism and cynicism that LaVey gathered from people such as Herbert Spencer, Friedrich Nietzsche, and Ayn Rand »[56].
La Bible Satanique est également
inspirée des écrits de Nietzsche dont notamment les concepts suivants[57]
: « l'inversion de toutes les valeurs »[58],
« le surhomme »[59], « la volonté de puissance »[60],
le mépris de la pitié, de la compassion et de l'altruisme[61],
« société aristocratique »[62]
et hiérarchique[63],
anti-démocratique[64],
qui croit en l'esclavage[65],
philosophie réservée à une élite[66],
« morale aristocratique »[67]
(par opposition à une « morale de troupeau »)[68]
ou « morale des maîtres »[69]
(selon laquelle on n'a de devoirs qu'envers ses égaux, tandis qu'à l'égard des
inférieurs et des étrangers on peut agir à sa guise ou "comme le coeur
vous en dit", en tout cas par delà le bien et le mal)[70],
l'acquiescement de la réalité par l'homme fort et la fuite devant la réalité
par l'homme faible[71],
le droit et le devoir du plus fort de dominer le faible[72],
« l'instinct grégaire de l'obéissance »[73],
échelons de valeur entre les hommes[74],
qu'il « existe un instinct du rang »[75],
les hommes ne sont pas égaux[76],
l'inégalité des droits[77],
mort aux faibles et aux ratés[78].
Nietzsche affirmait :
« Où et comment la plante humaine est-elle parvenue jusqu'à présent à sa croissance la plus vigoureuse ? (...) qu'il a fallu une longue pression et une longue contrainte pour que les facultés d'imagination et de dissimulation s'affinent et s'enhardissent chez l'homme, pour que son vouloir vivre s'intensifie jusqu'à devenir volonté de puissance ; nous pensons que la dureté, la violence, l'esclavage, le danger partout présent, dans la rue et dans les coeurs, la clandestinité, le stoïcisme, la magie et toute sorte de diablerie, tout ce qui est mauvais, terrible, tyrannique, tout ce qui tient de la bête fauve ou du serpent, chez l'homme, sert aussi bien que son contraire à élever le niveau de l'espèce humaine »[79].
Il condamnait la dépendance[80]
et affirmait que les faibles et les ratés doivent périr et qu'on doit les y
aider[81].
Il défendait le droit et le devoir du plus fort de dominer[82].
Il affirmait :
« Que les agneaux aient l'horreur des grands oiseaux de proie, voilà qui n'étonnera personne : mais ce n'est point une raison d'en vouloir aux grands oiseaux de proie de ce qu'ils ravissent les petits agneaux (...) Exiger de la force qu'elle ne se manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout aussi insensé que d'exiger de la faiblesse qu'elle manifeste de la force »[83].
Ainsi, vivre, selon
Nietzsche, « c'est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le faible et
l'étranger, l'opprimer, lui imposer durement ses formes propres, l'assimiler ou
tout au moins (c'est la solution la plus douce) l'exploiter (...)
L'"exploitation" n'est pas le fait d'une société corrompue,
imparfaite ou primitive ; elle est inhérente à la nature même de la vie »[84].
Nietzsche a
prêché la plupart des articles
de la foi nazie (à savoir la transvaluation de toutes les valeurs, la
volonté de puissance, le droit et le devoir du plus fort de dominer...etc)[85]. Crane Brinton, professeur
de philosophie et historien des idées à l'Université Harvard, affirme à ce
sujet :
« The historian must recognize that, point for point, Nietzsche preached (along with other things) most of the articles of the Nazi faith – a transvaluation of all values, the sanctity of the will to power, the right and duty of the strong to dominate, the sole right of great states to exist, and a renewing, a rebirth of German and European society. The historian must recognize also that, though many differing ethical values may be attached to the vague Nietzschean concept of the Superman, both the Nazi idea of the master-race and the Führerprinzip are among the most obvious and most congruous derivatives of that concept. He may well feel also, as the present writer feels, a similarity in the general emotional tone (as distinct from specific ideas) of Nietzsche’s writings and that of the utterances of the Nazi leaders. Nietzsche first, among philosophers, repudiated sharply and completely the underlying ethos, the “great tradition,” of Western civilization ; and what he preached, the leaders of National Socialism have converted into a potent organized propaganda and a program of collective action »[86].
Corliss Lamont affirme aussi
:
« Bracing himself with crude interpretations of the Darwinian theory of evolution, he defined this Will as a brutal, assertive, and amoral Will to Power. In the human race this Will to Power manifests itself, according to Nietzsche, in the survival and superiority of the strongest, the most ruthless, the most masterful. Nietzsche had an extreme contempt for women. He was militantly opposed to democracy and bitterly attacked Christianity, primarily on the grounds that it encourages the democratic way of life. His ideal man was the tough and aristocratic hero recklessly engaging in strife, danger, and adventure and boldly setting himself up above all current views of good and bad (...) This fierce philosophy, paradoxically enough produced by a constitutional invalid, later became a stimulus and inspiration for the German Nazis under Adolf Hitler. The Nietzschean Will to Power was equated with the Will to Dominate the World; the Nietzschean stress on biological superiority and eugenics, with the right of the master race to rule the rest of humankind »[87].
La Bible satanique est
également inspirée des écrits de Ragnar Redbeard (son ouvrage « Might is right
») et des écrits de Herbert Spencer (darwinisme social)[88].
Alors que Nietzsche a prêché
la plupart des articles de la foi Nazie[89], Ayn Rand et Nietzsche sont les principales sources des idées
philosophiques exprimées dans la Bible Satanique[90]. En somme, James R. Lewis, professeur de religions à l'Université du
Wisconsin, soutient, dans un article cité dans la Bible satanique, que la Bible
satanique est fondée sur le côté sombre ou obscur de la nature humaine (à
savoir l'instinct égoïste et la propension
naturelle à la domination et à la cruauté)
de sorte que l'être humain n'est rien de plus qu'un animal sans moralité qui ne
respecte que la loi de la jungle et sans autre but que la survie du plus fort :
« The human nature to which LaVey appealed was humanity's animal nature, viewed through the lens of Darwinism. The human being in this view is little more than an animal with no ultimate morality other than law of the jungle and no purpose other than the survival of the fittest »[91].
Dans un texte intitulé « On
the importance of being Evil », Anton Szandor LaVey affirme, dans un même
esprit que Nietzsche[92],
que du mal peut naître le bien :
« Volumes have charted the history of man's cruelty and tyranny. How many have considered the essential role of villainy in human development?An impartial survey would no doubt qualify the villain as unsung hero. While fusty religionists still cast Satanists in the old, convenient mold, the readily obtainable literature of contemporary Satanism has inspired change in religious thought. Can we expect such an admission by modern theologians? Of course not. It is always a villain, however, who becomes the catalyst for change.Consider these still fresh examples: If Aleister Crowley had not been "the world's wickedst man," the like of Gerald Gardner and Margaret Murray could not have stepped onstage for purposes of "enlightenment," and Dennis Wheatley might be a starving hack. They owe their identities to Crowley's outrages. If the Hell's Angels had not caused such a furor, and had not been ritualized in motion pictures like The Wild One and Scorpio Rising, a "clean, wholesome" interest in motorcycling (and its billions in profits) would not have evolved. The glamour of evil, not fun in the sun, secretly spawned the present bike movement. Pollution reduction, economical transportation -- all other rationales for motorcycling are piety devices. If the late Senator Joseph McCarthy had not performed his auto-da-fe there would be no movement of the "Politically Correct." If Hitler had not singled out the Jews for discrimination, the nation of Israel might never have been realized »[93].
Dans un texte intitulé « The
goodguy badge », Anton Szandor LaVey semble dire que les bons gars sont très
majoritairement des hypocrites et manipulateurs. Il affirme :
« Man is a selfish creature. Everything in life is a selfish act. Man is not concerned with helping others, yet he wants others to believe he is (..) Intrinsically evil people are often hypocrites who make a show of their Goodguy Badge »[94].
Conclusion
La
religion satanique repose sur une conception de la nature humaine qui encourage l'être humain à
développer son instinct égoïste et sa propension
naturelle à la domination et à la cruauté
de sorte que celui-ci n'est rien de plus qu'un animal sans moralité (ou avec
une « morale
des maîtres »[95] au
sens nietzschéen) qui ne respecte que la loi de la
jungle et sans autre but que la survie du plus fort[96]. La
Bible Satanique mentionne : « Death to the weakling, wealth to the strong! »[97].
Cette conception est dans la même lignée que les écrits du Marquis de Sade, de
Nietzsche et d'Hitler.
Le Marquis de Sade affirmait
:
« Apprends que la civilisation en bouleversant les institutions de la nature, ne lui enleva pourtant point ses droits ; elle créa dans l'origine des êtres forts et des êtres faibles, son intention fut que ceux-ci fussent toujours subordonnés aux autres comme l'agneau l'est toujours au lion, comme l'insecte l'est à l'éléphant ; l'adresse et l'intelligence de l'homme varièrent la position des individus ; ce ne fut plus la force physique qui détermina le rang, ce fut celle qu'il acquit par ses richesses. L'homme le plus riche, devint l'homme le plus fort, le plus pauvre devint le plus faible, mais à cela près des motifs qui fondaient la puissance, la priorité du fort sur le faible fut toujours dans les lois de la nature à qui il devenait égal que la chaîne qui captivait le faible fût tenue par le riche ou par le plus fort, et qu'elle écrasât le plus faible ou bien le plus pauvre (...) Le pauvre est dans l'ordre de la nature ; en créant les hommes de forces inégales, elle nous a convaincus du désir qu'elle avait que cette inégalité se conservât même dans le changement que notre civilisation apporterait à ses lois. Le pauvre remplace le faible, je te l'ai déjà dit, c'est s'opposer à celui de la nature »[98].
Nietzsche
affirmait :
« Que les agneaux aient l'horreur des grands oiseaux de proie, voilà qui n'étonnera personne : mais ce n'est point une raison d'en vouloir aux grands oiseaux de proie de ce qu'ils ravissent les petits agneaux (...) Exiger de la force qu'elle ne se manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout aussi insensé que d'exiger de la faiblesse qu'elle manifeste de la force[99] (...) Vivre, c'est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le faible et l'étranger, l'opprimer, lui imposer durement ses formes propres, l'assimiler ou tout au moins (c'est la solution la plus douce) l'exploiter (...) L'"exploitation" n'est pas le fait d'une société corrompue, imparfaite ou primitive ; elle est inhérente à la nature même de la vie[100] ».
Hitler, qui louait un culte
à la force, affirmait également :
La
religion satanique sous-tend également une conception aristocratique de la «
dignité » dont l'origine remonte à l'Antiquité gréco-romaine. Le mot « dignité » existe depuis l'Antiquité gréco-romaine[103].
Il vient des mots latins dignus et dignitas qui signifient « digne
d'honneur et d'estime »[104].
Il réfère au rang, à la hiérarchie, au statut social, à la charge ou à la
fonction occupée, à l'excellence et au pouvoir[105].
La « dignité » implique donc l'admiration, l'excellence et la distinction[106].
Par conséquent, seuls certains individus, qui ont les qualités, les mérites ou
les aptitudes recherchés, la possèdent[107].
Elle opère ainsi des distinctions entre les individus et c'est pourquoi, dans
l'Antiquité, tous les êtres humains n'étaient pas égaux devant la loi[108].
La « dignité » est, en ce sens, conditionnelle, élitiste et aristocratique[109].
Au contraire, la religion humaniste repose
sur une conception de la nature humaine qui encourage l'être humain à
développer sa propension naturelle à la
moralité, c'est-à-dire son instinct altruiste et sa capacité d'empathie ou son sentiment
naturel de pitié, car elles sont les seules caractéristiques de la nature
humaine qui sont universalisables[110].
Le
religion humaniste sous-tend également une conception démocratique[111] de la « dignité » (à savoir la « dignité
humaine ») dont l'origine remonte à l'époque des lumières il y a moins
de deux cents ans[112]. Herbert Spiegelberg explique
l'essence de la dignité humaine démocratique qui se distingue de la dignité
aristocratique :
« Human dignity is a very different matter. It implies the very denial of an aristocratic order of dignities. For it refers to the minimum dignity which belongs to every human being qua human. It does not admit of any degrees. It is equal for all humans. It cannot be gained or lost. In this respect human dignity as a species of dignity differs fundamentally from the genus »[113].
Seule la religion humaniste, qui encourage l'être humain à
développer sa propension à la moralité (l'amour des hommes dérivés de l'amour
de soi)[114] et
qui vise le bien de tous[115], est universalisable :
« These values of freedom, respect for others, and the equal dignity of all impose themselves on him with the force of self-evidence, and seem to him more suitable to the human species then others. It is clear, however, that other values might claim a similar “suitability” and yet are not part of the humanists’ set of values. Why not? Egotism, the preference for one’ s own, or the comfort found in submission to the strong are no less “natural” than their opposites. To rationalize their feeling of self-evidence, the humanists are then led to refer to a discriminatory criterion, which is universality itself. One can wish that all human beings were autonomous, that they were all treated as ends in themselves, or provided with the same dignity; one cannot say as much of principles like the survival of the fittest, submission, or the instrumentalization of others. Human universality does double duty in the humanist doctrine, both as one value among others and as the means of legitimizing values »[116].
Corliss Lamont ajoute :
« It is a philosophy that has striking potentialities for unification both within nations and among nations.This is why Sir Julian Huxley, when he was head of UNESCO, suggested that the general philosophy of that United Nations agency should be “a scientific world Humanism, global in extent and evolutionary in background"»[117].
En ce moment même,
le « Satanic Temple » distribue de la littérature satanique à des étudiants d'écoles primaires et
secondaires au Colorado (États-Unis) ce qui démontre
que ce débat n'est pas que théorique. (Voir :
Mark
Judge, « Satanic, atheist literature to be distributed in Colorado middle and
high schools » (March 29, 2016) CNSNews.com, en ligne : http://www.cnsnews.com/blog/mark-judge/video-satanic-secular-brochures-be-distributed-colorado-middle-and-high-schools
Le choix entre une religion humaniste et une religion satanique est bien exprimé par Noam Chomsky :
Le choix entre une religion humaniste et une religion satanique est bien exprimé par Noam Chomsky :
« The tendencies that we've been describing within American society, unless they're reversed, it's going to be an extremely ugly society, a society that's based on Adam Smith's 'vile maxim' 'all for myself, nothing for anyone else' ; a society in which normal human instincts and emotions of sympathy, solidarity, and mutual support are driven out. That's a society so ugly I don't even know who'd want to live in it. I wouldn't want my children to (...) If the society is based on control by private wealth, it will reflect the values that it, in fact, does reflect now — greed and the desire to maximize personal gain at the expense of others. A small society based on that principle is ugly, but it can survive. A global society based on that principle is headed for massive destruction. We have to have a mode of social organization that reflects other values inherent in human nature. It’s not the case that in the family every person tries to maximize personal gain at the expense of others. If they do, it’s pathological. It’s not the case, if you and I are walking down the street and we see a child eating a piece of candy, and we see that nobody’s around, and we happen to be hungry, that we steal the candy. Concern for other people’s needs and concern for our fragile environment that must sustain future generations are part of human nature. But these elements are suppressed in a social system which is designed to maximize personal gain. We must try to overcome that suppression » (Voir : Noam Chomsky, « Meaningful democracy : Noam Chomsky interviewed by Bill Moyers, A World of ideas, Doubleday, 1989, p.38-58, en ligne : https://chomsky.info/1988____/)
Eric Folot,
Avocat et Bioéthicien
[1] Tzvetan Todorov, Imperfect garden : the legacy of humanism,
trad. par Carol Cosman, Princeton, Princeton University Press, 2002 à la p.42.
[2] Confucius, The Ethics of Confucius : the sayings of the
master and his disciples upon the conduct of "the superior man",
arranged according to the plan of Confucius with running commentary by Miles
Menander Dawson, with a foreword by Wu Ting Fang, New York, G.P. Putnam’s Sons, 1915 à la p.17, en ligne
: http://lf-oll.s3.amazonaws.com/titles/2065/Confucius_1377_EBk_v6.0.pdf . « Unquestionably the great religious
leaders like Buddha and Confucius and Jesus have made a substantial
contribution, on the ethical side, to the Humanist tradition » : Corliss Lamont, The philosophy of humanism, 8th Edition,
New York, Humanist Press, 1997 à la p.53.
[3] The Book of Satan" in
Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible,
Underground Edition 2 à la p.35 (chap I au para.1), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[4] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.239.
[5] Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi de Ecce Homo, trad.
par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions Gallimard, 1974 à la p.16.
[6] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.62.
[7] Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, trad. par Geneviève Bianquis, Aubier, Éditions
Montaigne, 1951 au para.259.
[8] Blaise Pascal affirme : « Il
ne faut pas que l'homme croie qu'il est égal aux bêtes, ni aux anges, ni qu'il
ignore l'un et l'autre, mais qu'il sache l'un et l'autre. L'homme n'est ni ange
ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête » :
Blaise Pascal, Pensées, Paris, Librairie générale française, 1962 à la
p.151 (aux paras. 328-329) (voir aussi à la p.92 au para.176). Pascal ajoute :
« Que l'homme maintenant s'estime son prix. Qu'il s'aime, car il y a en lui une
nature capable de bien ; mais qu'il n'aime pas pour cela les bassesses qui y
sont » : Blaise Pascal, Pensées,
Paris, Librairie générale française, 1962 à la p.151 (au para 331).
[9] Platon, La République, trad. par Georges Leroux,
Paris, Flammarion, 2002 aux pp.474-475 (IX, 588c-588d).
[10] Frans de Waal, Good natured : The
origins of Right and Wrong in humans and other animals, Cambridge, Harvard
University Press, 1996 à la p.5. « Human beings are endowed by nature with both
selfish and unselfish impulses » : Reinhold Niebuhr, Moral man and immoral society : a study in ethics and politics, New
York, Scribner, 1960 à la p.25
[11] Frans de Waal,
"Morality and the social instincts : continuity with the other
primates", The Tanner lectures of human values, Princeton University,
November 19-20, 2003 à la p.32.
[12] Jean-Jacques Rousseau, Discours
sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Paris,
Éditions Gallimard, 1965 aux pp.74-77.
[13] Arthur
Schopenhauer, Le Fondement de la morale, trad. par A. Burdeau,
Aubier-Montaigne, 1978 à la p.162.
[14] Emmanuel Kant, Leçons d'éthique, trad. par Luc
Langlois, Paris, Librairie générale française, 1997 à la p.14 ; Eric Volant, Des morales : crises et impératifs,
Montréal, Les Éditions Paulines, 1985 à la p.104.
[15] Adam Smith affirme : « How
selfish soever man may be supposed, there are evidently some principles in his
nature, which interest him in the fortune of others, and render their happiness
necessary to him, though he derives nothing from it except the pleasure of
seeing it. Of this kind is pity or compassion, the emotion which we feel for
the misery of others, when we either see it, or are made to conceive it in a
very lively manner. That we often derive sorrow from the sorrow of others, is a
matter of fact too obvious to require any instances to prove it; for this
sentiment, like all the other original passions of human nature, is by no means
confined to the virtuous and humane, though they perhaps may feel it with the
most exquisite sensibility. The greatest ruffian, the most hardened violator of
the laws of society, is not altogether without it » : Adam Smith, The theory of moral sentiments, Cambridge,
Cambridge University Press, 2002 part I, section I, chap.I, para.1.
[16] Selon Arthur Schopenhauer,
la pitié est « l'unique source des actions moralement bonnes » : Arthur
Schopenhauer, Le fondement de la morale, trad. par A. Burdeau, Paris, Aubier-Montaigne,
1978 aux pp.119 et 147.
[17] Jean-Jacques Rousseau, Discours
sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Paris,
Éditions Gallimard, 1965 aux pp.74-77.
[18] Frans de Waal, Good natured : The
origins of Right and Wrong in humans and other animals, Cambridge, Harvard
University Press, 1996 aux pp.16-17, 20.
[19] « Human beings are
endowed by nature with both selfish and unselfish impulses » : Reinhold
Niebuhr, Moral man and immoral society :
a study in ethics and politics, New York, Scribner, 1960 à la p.25 ; « Let
us try to teach generosity and altruism, because we are born selfish » :
Richard Dawkins, The selfish gene,
Oxford, Oxford University Press, 2006 à la p.3.
[20] Hobbes parle de désir de
puissance : Thomas Hobbes, Léviathan, trad. par Gérard Mairet, Paris,
Éditions Gallimard, 2000 aux pp.187-188. Il parle également d'inclination
naturelle de nuire aux autres : Thomas Hobbes, Le citoyen ou les fondements de la politique, trad. par Samuel
Sorbière, Paris, Flammarion, 1982 aux pp.95 et 98. Kant parle d'instinct de
domination : Emmanuel Kant, « Idée d'une histoire universelle au point de vue
cosmopolitique (1784) » dans La
philosophie de l'histoire (opuscules), trad. par Stephane Piobetta, Paris,
Aubier-Montaigne, 1947 à la p.65. John Stuart Mill parle d'instinct de
destruction et de domination : John Stuart Mill, Nature, the Utility of religion, and Theism,
3rd ed., London, Longmans, Green, Reader, and Dyer, 1874 aux pp.56-57. Il parle également de désir
d'exercer du pouvoir sur les autres : John Stuart Mill, Considerations on
representative government, London, Parker, son, and Bourn, 1861 à la p.82.
Voir aussi John Locke, « Lettre sur la tolérance (1686) » dans Lettre sur la
tolérance et autres textes, trad. par Jean Le Clerc, Paris, Flammarion,
1992 à la p.163 ; Blaise Pascal, Pensées, Paris, Librairie générale
française, 1962 à la p.138 ; Adam Smith, Recherches
sur la nature et les causes de la richesse des nations, trad. par Germain
Garnier, t.1, Paris, Flammarion, 1991 à la p.480 (III, II) ; Friedrich
Nietzsche, La généalogie de la morale, trad. par Henri Albert, Paris,
Mercure de France, 1964 à la p.111 ; Max Horkheimer et Theodor W. Adorno, La dialectique de la raison, trad. par
Éliane Kaufholz, Paris, Éditions Gallimard, 1974 à la p.57 ; Reinhold Niebuhr, Moral man and immoral society : a study in
ethics and politics, New York, Scribner, 1960 aux pp.18, 46-47. Voir
également : C. Northcote Parkinson, L'évolution
de la pensée politique, trad. par Louis Évrard, t.2, Paris, Éditions
Gallimard, 1965 aux pp.31-32 ; John Kenneth Galbraith et Nicole Salinger, Tout savoir ou presque sur l'économie,
trad. par Nicole Salinger, Paris, Éditions du Seuil, 1978 à la p.63 ; Yale Law School, The Avalon
Project, Alexander Hamilton, « The Federalist Papers :
No.6 », en ligne : <http://avalon.law.yale.edu/18th_century/fed06.asp>.
[21] Voir les propos d' Arnold Toynbee
: Arnold Toynbee and Daisaku Ikeda, Choose
life : a dialogue, London, Oxford University Press, 1976 aux pp.201-202.
[22] Friedrich Nietzsche, La
généalogie de la morale, trad. par Henri Albert, Paris, Mercure de France,
1964 aux pp.90-91.
[23] Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, trad. par
Marthe Robert, Paris, Union générale d'édition, 1958 à la p.207.
[24] Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, trad. par Geneviève Bianquis, Aubier, Éditions
Montaigne, 1951 aux pp.167-168 (para.229).
[25] Kant affirme que les êtres
humains sont « arbitria libera
» : Immanuel Kant, The metaphysics of
morals, trad. par Mary Gregor, Cambridge, Cambridge University Press, 1991
aux pp.41-42 (aux paras.213-214) ; Onora O'Neill, Constructions of reason: explorations of Kant's practical
philosophy, Cambridge University Press, 1989 à
la p.72.
[26] Kant affirme que les
animaux sont « arbitria bruta
» : Immanuel Kant, The metaphysics of
morals, trad. par Mary Gregor, Cambridge, Cambridge University Press, 1991
aux pp.41-42 (para.213-214) ; Onora O'Neill, Constructions of reason: explorations of Kant's practical
philosophy, Cambridge University Press, 1989 à
la p.72.
[27] Jean-Jacques Rousseau, Discours
sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Paris,
Éditions Gallimard, 1965 à la p.57. Voir aussi George
Kateb, Human
Dignity, Cambridge, Harvard University
Press, 2011 aux pp.11 et 171. Emmanuel Kant affirme également que la nature « en
munissant l'homme de la raison et de la liberté du vouloir qui se fonde sur
cette raison, elle indiquait déjà clairement son dessein en ce qui concerne la
dotation de l'homme. Il ne devait pas être gouverné par l'instinct, ni secondé
et informé par une connaissance innée ; il devait bien plutôt tirer tout de
lui-même (...) Il semble bien que la nature n'ait pas eu du tout en vue de lui
accorder une vie facile, mais au contraire de l'obliger par ses efforts à
s'élever assez haut pour qu'il se rende digne, par sa conduite, de la vie et du
bien-être » : Emmanuel Kant, « Idée d'une histoire universelle au point de
vue cosmopolitique (1784) » dans La
philosophie de l'histoire (opuscules), trad. par Stephane Piobetta, Paris,
Aubier-Montaigne, 1947 aux pp.62-63. « L'homme seul est libre (...) La
liberté est ce qui constitue la valeur de l'homme » : Emmanuel Kant, Leçons d'éthique, trad. par Luc
Langlois, Paris, Librairie générale française, 1997 aux pp.233 et 404. Sur
Kant, voir aussi Michael J. Sandel, Justice
: What's the right thing to do ?, New York, Farrar, Straus and Giroux, 2009
à la p.108 ; Allen W. Wood, Kant's
ethical thought, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 aux
pp.241-242.
[28] Jean-Jacques Rousseau, Discours
sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Paris,
Éditions Gallimard, 1965 à la p.57.
[29] Giovanni Pico della
Mirandola, Oration on the dignity of man,
trad. par A. Robert Caponigri, Washington, Regnery Publishing Inc., 1999 aux
pp.7-8 ; Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de
l’inégalité parmi les hommes, Paris, Éditions Gallimard, 1965 aux pp.56-57
; Emmanuel Kant, « Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine (1786) »
dans La philosophie de l'histoire
(opuscules), trad. par Stephane Piobetta, Paris, Aubier-Montaigne, 1947 à
la p.157. Emmanuel Lévinas affirme que « selon Fichte, l'homme originairement n'est rien » [nos italiques] : Emmanuel
Lévinas, « Quelques réflexions sur la philosophie de l'hitlérisme », en ligne :
<http://www.anti-rev.org/textes/Abensour97a/index.html> ; Thomas de Koninck, De la
dignité humaine, Paris, P.U.F., 1995 aux pp.132- ; Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.62.
[30] "It is this liberty
that is the common source of good and evil: the origin of the two is indeed the
same": Tzvetan Todorov, Imperfect garden : the legacy of humanism,
trad. par Carol Cosman, Princeton, Princeton University Press, 2002 à la p.194.
[31] Kant affirme : « La
moralité, ainsi que l’humanité, en tant qu’elle est capable de moralité, c’est
donc là ce qui seul a de la dignité » [nos italiques] : Emmanuel Kant, Fondements
de la métaphysique des moeurs, trad. par Victor Delbos, Paris, Classiques
de la philosophie, 1993 à la p.113 ; George
Kateb, Human
Dignity, Cambridge, Harvard University
Press, 2011 à la p.13 ; Denis Gingras, René
Cassin et les droits de l'homme, thèse de doctorat en philosophie,
Université Laval, 1996 à la p.198.
[32] « Humanism, in brief, is
a philosophy (or religion) (...) My minimum
definition for a functioning religion is that it must be an over-all way of
life (including a comprehensive attitude towards the universe and other human
beings), to which a group of persons gives supreme commitment and which they
implement through the shared quest of ideals. Under this definition Humanism
qualifies as a religion » : Corliss Lamont, The philosophy of humanism, 8th Edition,
New York, Humanist Press, 1997 aux pp.xiii et 157.
[33] « Humanism incorporates the
sound principles of other philosophies or religions. Thus, although it regards
as poetic myth the supernatural aspects of Christianity, it incorporates
much of the Judeo-Christian ethic as set forth in the Old and New Testaments »
: Corliss Lamont, The philosophy of humanism,
8th Edition, New York, Humanist Press, 1997 à la p.xvi.
[34] « The supreme ethical
aim of Humanism is, in fact, the this-earthly well-being of all humankind, with
reliance on the methods of reason and science, democracy and love » :
Corliss Lamont, The philosophy of
humanism, 8th Edition, New York, Humanist Press, 1997 aux pp.xvi, xxx et
285.
[35] « Reason should be
balanced with compassion and empathy and the whole person fulfilled » :
Corliss Lamont, The philosophy of
humanism, 8th Edition, New York, Humanist Press, 1997 à la p.320.
[36] Corliss Lamont, The philosophy of humanism, 8th Edition,
New York, Humanist Press, 1997 aux pp.16 et 266-267.
[37] Corliss Lamont, The philosophy of humanism, 8th Edition,
New York, Humanist Press, 1997 à la p.65.
[38] Max Stirner, The Ego and his own, trad. par Steven T.
Byington, London, A. C. Fifield, 1913 aux pp.339-341.
[39] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.265.
[40] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.44.
[41] Stanford Encyclopedia of
philosophy, "Egoism", en ligne : http://plato.stanford.edu/entries/egoism/ - 2
[42] Comme le mentionnait
Rousseau, « l'amour des hommes dérivés
de l'amour de soi est le principe de la justice humaine » :
Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de
l'éducation, Paris, Garnier-Flammarion, 1966 à la p.306. Mais on ne doit
pas aimer tout ce qui se trouve en nous comme le disait Blaise Pascal : « Que
l'homme maintenant s'estime son prix. Qu'il s'aime, car il y a en lui une
nature capable de bien ; mais qu'il n'aime pas pour cela les bassesses qui y
sont » : Blaise Pascal, Pensées,
Paris, Librairie générale française, 1962 à la p.151 (au para 331).
[43] Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l'éducation, Paris,
Garnier-Flammarion, 1966 aux pp.275-277.
[44] Erich Fromm, Man for himself : an enquiry into the
psychology of ethics, London, Routledge Paperback, 1971 aux pp.123-124,
127-128, 130-131.
[45] Stanford Encyclopedia of
philosophy, "Ayn Rand", en ligne : http://plato.stanford.edu/entries/ayn-rand/ - Ethi
[46] Matthieu Ricard, "Le bon modèle pour une grande nation?" (28 octobre 2012), en ligne : http://www.matthieuricard.org/blog/posts/le-bon-modele-pour-une-grande-nation. Voir aussi Mike Wallace interviews Ayn Rand (1959) (full interview) (voir de 5 min.20 à 5 min.50), en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=HKd0ToQD00o
[47] Matthieu Ricard, "Le
bon modèle pour une grande nation?" (28 octobre 2012), en ligne : http://www.matthieuricard.org/blog/posts/le-bon-modele-pour-une-grande-nation.
[48] Matthieu Ricard, "Le
bon modèle pour une grande nation?" (28 octobre 2012), en ligne : http://www.matthieuricard.org/blog/posts/le-bon-modele-pour-une-grande-nation.
[49] Ayn Rand, The Journals of
Ayn Rand, Penguin, 1999, en ligne : https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=2Gkx0STfl5kC&oi=fnd&pg=PT20&dq=William+Edward+Hickman+ayn+rand&ots=Ac90I5s20z&sig=72qzw6Z7JwVj1O-hW49Qs5JvX5A
- v=onepage&q&f=false ; Matthieu Ricard, "Le
bon modèle pour une grande nation?" (28 octobre 2012), en ligne : http://www.matthieuricard.org/blog/posts/le-bon-modele-pour-une-grande-nation ; Mark
Ames, "Atlas Shrieked : Ayn Rand's first love and mentor was a sadistic
serial killer who dismembered little girls" (February 26, 2010), en ligne :
http://exiledonline.com/atlas-shrieked-why-ayn-rands-right-wing-followers-are-scarier-than-the-manson-family-and-the-gruesome-story-of-the-serial-killer-who-stole-ayn-rands-heart/
; Mark Ames, "Ayn Rand, Hugely popular author and inspiration to
right-wing leaders, was a big admirer of serial killer" (February 25,
2010), en ligne : http://www.alternet.org/story/145819/ayn_rand,_hugely_popular_author_and_inspiration_to_right-wing_leaders,_was_a_big_admirer_of_serial_killer
; Eric Sapp, "Why democrats
must read Ayn Rand" (July 6, 2011), en ligne : http://www.huffingtonpost.com/eric-sapp/ayn-rand-democrats_b_855797.html
; Michael
Prescott, "Romancing the stone-cold killer : Ayn Rand and William
Hickman", en ligne : http://michaelprescott.freeservers.com/romancing-the-stone-cold.html.
[50] Robert D. Hare, Without
Conscience: The Disturbing World of the Psychopaths Among Us,
Guilford Press, 1999 aux pp.xi, 6 et 49-50.
[51] « Psychopaths are rational
and aware of what they are doing and why. Their behavior is the result of
choice, freely exercised » : Robert D. Hare, Without Conscience: The Disturbing World of the Psychopaths
Among Us, Guilford Press, 1999 à la p.22.
[52] « It remains troubling to
think that anyone (much less an author and moralist who has inspired millions)
would see anything admirable in such a monster » : Allan Gotthelf and
Gregory Salmieri, A
Companion to Ayn Rand, John Wiley &
Sons, 2015 à la
p.68.
[53] Matthieu Ricard, "Le
bon modèle pour une grande nation?" (28 octobre 2012), en ligne : http://www.matthieuricard.org/blog/posts/le-bon-modele-pour-une-grande-nation. Voir aussi Del Jones,
" Scandals lead
execs to 'Atlas Shrugged'", USA Today, en ligne : http://usatoday30.usatoday.com/money/companies/management/2002-09-23-ayn-rand_x.htm
[54] George C. Smith, "The
hidden source of the satanic philosophy" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2
aux pp.174-176, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf. Voir aussi Per
Faxneld and Jesper Aagaard Petersen, The Devil's Party: Satanism in Modernity,
Oxford, Oxford University Press, 2012 aux pp.6 et 95. Voir aussi Jesper Aagaard Peterson, Between Darwin and the Devil : modern
satanism as discourse, milieu and self, Thesis for the degree of
Philosophiae Doctor, Norwegian University of Science and Technology (NTNU),
Trondheim, September 2011 à la p.77.
[55] George C. Smith, "The
hidden source of the satanic philosophy" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2
aux pp.174-176, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[56] Per Faxneld and Jesper Aagaard Petersen, The Devil's Party: Satanism in Modernity, Oxford, Oxford University Press, 2012 aux pp.6 et 95. Voir aussi Jesper Aagaard Peterson, Between Darwin and the Devil : modern satanism as discourse, milieu and self, Thesis for the degree of Philosophiae Doctor, Norwegian University of Science and Technology (NTNU), Trondheim, September 2011 à la p.77.
[57] Stephen E. Flowers,
"The Satanic Bible Dedications Delineated" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2
à la p.166, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[58] Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi de Ecce Homo, trad.
par Jean-Claude Hémery, Paris, Gallimard, 1974 aux pp.187 et 241. Ou "transmutation
de toutes les valeurs" : Friedrich Nietzsche, La Généalogie de la morale, trad. par Henri Albert, Paris, Mercure
de France, 1964 à la p.241. Ou "pour transvaluer, pour renverser les
'valeurs éternelles'" : Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au
para.203. "Too long right and
wrong, good and evil have been inverted by false prophets" :
"The Book of Satan" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.35 (chap.II au
para.5), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf .
"Blessed are the valiant, for they shall
obtain great treasure- Cursed are the believers in good and evil, for they are
frightened by shadows!" : The Book of Satan" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2
à la p.38 (chap.V au para.8), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf .
[59] Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, trad. par
Marthe Robert, Paris, Union générale d'Éditions, 1958 à la p.80. Voir aussi
Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi
de Ecce Homo, trad. par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions Gallimard, 1974
à la p.17. "The God you save may
be yourself" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.43, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[60] Friedrich Nietzsche, La Généalogie de la morale, trad. par
Henri Albert, Paris, Mercure de France, 1964 aux pp.110-111. « Le vivant
veut avant tout donner libre cours à sa force, la vie elle-même est volonté de
puissance. L'instinct de conservation n'en est qu'une conséquence indirecte
» : Friedrich Nietzsche, Par delà le bien
et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 aux paras.13, 36, 186 et 259.
[61] Friedrich Nietzsche, La Généalogie de la morale, trad. par
Henri Albert, Paris, Mercure de France, 1964 aux pp.14-16. Voir aussi Friedrich
Nietzsche, Par delà le bien et le mal,
Paris, Éditions Montaigne, 1951 aux paras.221-222 et 260. « La compassion
contrarie en tout la grande loi de l'évolution, ce qui est la loi de la
sélection (...) On a osé appelé la compassion une vertu (dans toute morale
aristocratique, elle passe pour une faiblesse » : Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi de Ecce Homo, trad.
par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions Gallimard, 1974 aux pp.16 et 18-19.
Selon Nietzsche, Schopenhauer (qui a fondé la morale sur la pitié) a échoué à
fonder la morale, car l'essence est la volonté de puissance. Il affirme « Schopenhauer
y a échoué lui aussi, et quand on s'est bien rendu compte à quel point ce
principe est faux, vulgaire et sentimental, dans un monde dont l'essence est la
volonté de puissance » : Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au
para.186. « Satan
represents vengeance, instead of turning the other cheek! » : "The Nine Satanic
Statements" in Anton Szandor LaVey, The
Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.33 (au para.5), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf . « Satan represents man as just another animal, sometimes better, more
often worse than those that walk on all‐fours, who, because of his "divine spiritual and
intellectual development," has become the most vicious animal of all! » : "The Nine Satanic
Statements" in Anton Szandor LaVey, The
Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.33 (au para.7), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf .
[62] « Toute élévation du
type humain a toujours été et sera toujours l'oeuvre d'une société
aristocratique, d'une société qui croit à de multiples échelons de hiérarchie
et de valeurs entre les hommes et qui, sous une forme ou sous une autre,
requiert l'esclavage (...) Sans doute il importe de ne pas se faire d'illusions
humanitaires sur la façon dont naît une société aristocratique, condition
indispensable au progrès en dignité du type humain » : Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.257. « L'essentiel
d'une bonne et véritable aristocratie c'est qu'elle (...) accepte de sacrifier
d'un coeur léger une foule de gens qui devront être dans son intérêt humiliés
et ravalés à l'état d'êtres mutilés, d'esclaves, d'instruments. Sa croyance
fondamentale, en effet, doit être que la société n'existe pas pour elle-même,
mais qu'elle est la substructure et la charpente qui permet à une élite de
s'élever à un état supérieur, soit simplement dans son propre intérêt » :
Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et
le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.258.
[63] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 aux paras.30 et 221.
[64] « Nous qui considérons
la tendance démocratique non seulement comme une forme dégénérée de
l'organisation politique, mais comme une forme décadente et diminuée de
l'humanité » : Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.203.
Nietzsche critiquait d'ailleurs les démocrates : « L'aversion pour tout ce
qui commande et veut commander, cette idiosyncrasie des démocrates (...) » : Friedrich Nietzsche, La
généalogie de la morale, trad. par Henri Albert, Paris, Mercure de France,
1964 à la p.110.
[65] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 aux paras.44, 239 et 257. « Comme si l'esclavage
était contraire à la civilisation et non pas plutôt la condition de toute
civilisation supérieure, de tout progrès en civilisation » (para.239).
[66] « Il faut renoncer au
mauvais goût de vouloir être d'accord avec le plus grand nombre (...) Ce qui
peut être mis en commun n'a jamais que peu de valeur (...) Les grandes
choses sont pour les grands esprits, les abîmes pour les esprits profonds, les
délicatesses et les frissons pour les délicats ; et pour faire bref, les
raretés sont pour les rares » : Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 aux
paras.26 et 43. « Ce livre est réservé au plus petit nombre » :
Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi
de Ecce Homo, trad. par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions Gallimard, 1974
(avant-propos).
[67] Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi de Ecce Homo, trad.
par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions Gallimard, 1974 aux pp.19 et 36. Voir
aussi Friedrich Nietzsche, La Généalogie
de la morale, trad. par Henri Albert, Paris, Mercure de France, 1964 à la
p.45.
[68] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.202.
[69] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.260-.
[70] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.260.
[71] « La connaissance de la
réalité, l'acquiescement de la réalité, voilà, pour l'homme fort, une nécessité
aussi impérieuse que, pour l'homme faible, sous l'inspiration de sa faiblesse,
la fuite devant la réalité, bref, l'
"idéal" » : Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi de Ecce Homo, trad. par Jean-Claude Hémery,
Paris, Éditions Gallimard, 1974 à la p.141. « On ouvrira peut-être les yeux
sur l'idéal opposé, celui de l'homme le plus impulsif, le plus vivant, le plus
consentant à l'univers, qui non seulement a appris à s'accommoder de tout ce
qui a été et de tout ce qui est, et à le supporter, mais qui souhaite revoir
toutes choses telles qu'elles ont été et telles qu'elles sont, pour toute
l'éternité » : Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.56. « Ma
formule pour ce qu'il y a de grand dans l'homme est amor fati : ne rien vouloir
d'autre que ce qui est (...) Ne pas se contenter de supporter l'inéluctable, et
encore moins se le dissimuler, tout idéalisme est une manière de se mentir
devant l'inéluctable, mais l'aimer... » : Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist suivi de Ecce Homo, trad.
par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions Gallimard, 1974 à la p.129. Nietzsche
affirme : « Tu dois devenir l'homme que tu es » : Friedrich Nietzsche, Le gai savoir, Paris, Éditions
Gallimard, 1950 aux pp.219 et 270 (aux paras.270 et 335).
[72] « Vivre, c'est essentiellement
dépouiller, blesser, violenter le faible et l'étranger, l'opprimer, lui imposer
durement ses formes propres, l'assimiler ou tout au moins (c'est la solution la
plus douce) l'exploiter (...) L'"exploitation" n'est pas le fait
d'une société corrompue, imparfaite ou primitive ; elle est inhérente à la
nature même de la vie » :
Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et
le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.259. « Que les agneaux
aient l'horreur des grands oiseaux de proie, voilà qui n'étonnera personne :
mais ce n'est point une raison d'en vouloir aux grands oiseaux de proie de ce
qu'ils ravissent les petits agneaux (...) Exiger de la force qu'elle ne se
manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et
d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout
aussi insensé que d'exiger de la faiblesse qu'elle manifeste de la force »
: Friedrich Nietzsche, La Généalogie de
la morale, trad. par Henri Albert, Paris, Mercure de France, 1964 aux
pp.57-59. Voir aussi Crane Brinton, « The National Socialists’ Use of Nietzsche
», (1940) 1(2) Journal of the History of Ideas 131 aux pp.149-150. "Death to the weakling, wealth to the
strong!" : The Book of Satan" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2
à la p.35 (chap I au para.1), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf. "Are we not all predatory animals by instinct? If humans ceased
wholly from preying upon each other, could they continue to exist?"
: The Book of Satan" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.36 (chap III au
para.4), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
"Blessed are the strong, for they shall possess the earth- Cursed are
the weak, for they shall inherit the yoke!" : The Book of
Satan" in Anton Szandor LaVey, The
Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.37 (chap V au para.1), en ligne
: https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[73] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.199.
"Thrice cursed are the weak whose insecurity makes them vile, for
they shall serve and suffer!" : The Book of Satan" in Anton
Szandor LaVey, The Satanic Bible,
Underground Edition 2 à la p.38 (chap V au para.12), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[74] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 aux paras.221 et 257.
[75] Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, trad. par Geneviève Bianquis, Aubier, Éditions
Montaigne, 1951 au para.263.
[76] « Je ne veux être ni
mélangé ni confondu avec ces prédicateurs de l'égalité. Car ainsi me parle la
justice : "Les hommes ne sont pas égaux" » : Friedrich Nietzsche,
Ainsi parlait Zarathoustra, trad. par
Marthe Robert, Paris, Union générale d'édition, 1958 aux pp.95, 119 et 270.
[77] « L'inégalité des droits
est la condition nécessaire pour qu'il y ait des droits. Un droit est toujours
un privilège (...) L'injustice n'est jamais dans l'inégalité des droits, elle
est dans la prétention à des droits "égaux" » : Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist
suivi de Ecce Homo, trad. par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions
Gallimard, 1974 aux pp.80-81.
[78] « Périssent les faibles et les
ratés ! Premier principe de notre philanthropie. Et il faut même les y aider
» : Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist
suivi de Ecce Homo, trad. par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions
Gallimard, 1974 à la p.16. « Les religions qui ont régné souverainement
jusqu'à ce jour ont contribué pur une large part à maintenir le type de l'homme
à un niveau inférieur ; elles ont conservé trop d'êtres qui auraient dû périr »
: Friedrich Nietzsche, Par delà le bien
et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.62. "Death
to the weakling, wealth to the strong!" : The Book of Satan"
in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible,
Underground Edition 2 à la p.35 (chap I au para.1), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[79] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.44.
[80] « Le
malade est un parasite de la Société. Arrivé à un certain état il est
inconvenant de vivre plus longtemps. L’obstination à végéter lâchement, esclave
des médecins et des pratiques médicales, après que l’on a perdu le sens de la
vie, le droit à la vie, devrait entraîner, de la part de la Société, un mépris
profond » : Friedrich Nietzsche,
Le crépuscule des idoles : le cas Wagner,
Nietzsche contre Wagner, L'Antéchrist, trad. par Henri Albert, 14e
éd., Paris, Mercure de France, 1920 à la p.202.
[81] « Périssent les faibles
et les ratés ! Premier principe de notre philanthropie. Et il faut même les y
aider » : Friedrich Nietzsche, L'Antéchrist
suivi de Ecce Homo, trad. par Jean-Claude Hémery, Paris, Éditions
Gallimard, 1974 à la p.16.
[82] Crane Brinton, « The National
Socialists’ Use of Nietzsche », (1940) 1(2) Journal of the History of Ideas 131
aux pp.149-150.
[83] Friedrich Nietzsche, La Généalogie de la morale, trad. par
Henri Albert, Paris, Mercure de France, 1964 à la p.57.
[84] Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, trad. par Geneviève Bianquis, Aubier, Éditions
Montaigne, 1951 au para.259.
[85] "The historian must recognize that, point for point, Nietzsche
preached (along with other things) most of the articles of the Nazi faith"
: Crane Brinton, « The National Socialists’ Use of Nietzsche », (1940) 1(2)
Journal of the History of Ideas 131 aux pp.149-150.
[86] Crane Brinton, « The
National Socialists’ Use of Nietzsche », (1940) 1(2) Journal of the History of
Ideas 131 aux pp.149-150. Voir aussi Roger Trigg, Ideas of Human Nature : an
Historical Introduction, Oxford, Blackwell Publishing, 1999 à la p.141.
[87] Corliss Lamont, The philosophy of humanism, 8th Edition,
New York, Humanist Press, 1997 aux pp.151-152.
[88] Voir la dédicace : Anton
Szandor LaVey, The Satanic Bible,
Underground Edition 2 à la p.5, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf. Voir aussi Per
Faxneld and Jesper Aagaard Petersen, The Devil's Party: Satanism in Modernity,
Oxford, Oxford University Press, 2012 aux pp.6 et 95.
[89] "The historian must recognize that, point for point, Nietzsche
preached (along with other things) most of the articles of the Nazi faith"
: Crane Brinton, « The National Socialists’ Use of Nietzsche », (1940) 1(2)
Journal of the History of Ideas 131 aux pp.149-150.
[90] "To illustrate this
historical precedent, let us examine the Nine Satanic Statements in view of the
Rand work Atlas Shrugged. In Galt’s speech (pages #936‐993) is the written source of most of the philosophical ideas expressed in
the Satanic Bible" : George C. Smith, "The hidden source of the
satanic philosophy" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2 aux pp.174-176, en ligne :
https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[91] James R. Lewis,
"Diabolical authority : Anton LaVey, The Satanic Bible and the Satanist
"Tradition"" in Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible, Underground Edition 2 à la p.197, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf.
[92] « Comment une chose
pourrait-elle naître de son contraire ? La vérité, par exemple, de l'erreur ?
Ou la volonté du vrai, de la volonté de tromper ? Ou l'acte désintéressé, de
l'égoïsme ? (...) Une telle genèse est impossible (...) La croyance
fondamentale des métaphysiciens, c'est la croyance à l'antinomie des valeurs
(...) il se pourrait même que la valeur de ces choses bonnes et bien réputées
consistât justement dans la façon insidieuse dont elles sont apparentées,
liées, enchevêtrées, peut-être même identiques par essence aux choses mauvaises
qui leur paraissent opposées » : Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au
para.2. « Tout ce qui tient de la bête fauve ou du serpent, chez l'homme,
sert aussi bien que son contraire à élever le niveau de l'espèce humaine »
: Friedrich Nietzsche, Par delà le bien
et le mal, Paris, Éditions Montaigne, 1951 au para.44.
[93] Anton Szandor LaVey, The Devil's Notebook, en ligne : https://zalbarath666.files.wordpress.com/2010/08/anton-szandor-lavey-the-devil-notebook.pdf
[94] Anton Szandor LaVey, The Devil's Notebook, en ligne : https://zalbarath666.files.wordpress.com/2010/08/anton-szandor-lavey-the-devil-notebook.pdf
[95] Friedrich Nietzsche, Par delà le bien et le mal, Paris,
Éditions Montaigne, 1951 au para.260-.
[96] « The human nature to
which LaVey appealed was humanity's animal nature, viewed through the lens of
Darwinism. The human being in this view is little more than an animal with no
ultimate morality other than law of the jungle and no purpose other than the
survival of the fittest » : James R. Lewis, "Diabolical authority :
Anton LaVey, The Satanic Bible and the Satanist "Tradition"" in
Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible,
Underground Edition 2 à la p.197, en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[97] The Book of Satan" in
Anton Szandor LaVey, The Satanic Bible,
Underground Edition 2 à la p.35 (chap I au para.1), en ligne : https://cdn.preterhuman.net/texts/religion.occult.new_age/Satanism/The
Satanic Bible %28Ed.2%29.pdf
[98] Marquis de Sade, Les infortunes de la vertu, Paris, Union
Générale d'Éditions, 1968 aux pp.145 et 152-153.
[99] Friedrich Nietzsche, La Généalogie de la morale, trad. par
Henri Albert, Paris, Mercure de France, 1964 à la p.57.
[100] Friedrich Nietzsche, Par
delà le bien et le mal, trad. par Geneviève Bianquis, Aubier, Éditions
Montaigne, 1951 au para.259.
[101] Adolf Hitler, Mein Kampf
: mon combat, trad. par J. Gaudefroy-Demombynes et A. Calmettes, Paris,
Nouvelles Éditions Latines, 1934 à la p.243.
[102] Adolf Hitler, Mein Kampf
: mon combat, trad. par J. Gaudefroy-Demombynes et A. Calmettes, Paris,
Nouvelles Éditions Latines, 1934 à la p.284.
[103] Antoon de Baets, « A successful utopia : The doctrine
of human dignity » (2007) 7 Historein:
A Review of the Past and Other
Stories (Athens) 71 à la p.71 ; Teresa Iglesias, « Bedrock truths and the dignity of the
individual » (2001) 4:1 LOGOS 114 à la p.120 ; Adam Schulman, « Bioethics and
the questions of human dignity » in The President's Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington DC,
2008 à la p.6.
[104] Adam Schulman, « Bioethics
and the questions of human dignity » in The President's Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington
DC, 2008 à la p.6 ; Christopher McCrudden, «
Human dignity and judicial interpretation of human rights » (2008) 19:4 E. J.
I. L. 655 aux pp.656-657. Teresa Iglesias, « Bedrock truths and the dignity of the
individual » (2001) 4:1 LOGOS 114 à la p.120.
[105] Teresa Iglesias, « Bedrock
truths and the dignity of the individual » (2001) 4:1 LOGOS 114 à la p.120.
[106] Adam Schulman, « Bioethics
and the questions of human dignity » in The President's Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington
DC, 2008 à la p.6 ; Herbert Spiegelberg, « Human Dignity : A Challenge to
contemporary philosophy » (1971) 9:1 World Futures 39 à la p.42. Par exemple,
Emmanuel Kant affirmait : « Dignities,
which are eminent Estates without pay, based on honor alone, that is, a
division of rank into the higher (destined to command) and the lower (which,
though free and bound only by public law, is still destined to obey the former) » : Immanuel Kant, The metaphysics of morals, trad. par Mary Gregor, Cambridge,
Cambridge University Press, 1991 à la p.138 (au para.328). Blaise Pascal
réfère, par exemple, à la dignité royale : Blaise Pascal, Pensées,
Paris, Librairie générale française, 1962 au para.206 (à la p.110). Le «
English Bill of Rights 1689 » utilise également l'expression « royal dignity »
: Yale Law School, The Avalon Project, « English Bill of Rights 1689 », en
ligne : <http://avalon.law.yale.edu/17th_century/england.asp>.
[107] Adam Schulman, « Bioethics
and the questions of human dignity » in The President's Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington
DC, 2008 à la p.7. Teresa Iglesias, « Bedrock truths and the dignity of the
individual » (2001) 4:1 LOGOS 114 à la p.120.
[108] Dans la Rome antique : voir
Teresa Iglesias, « Bedrock truths and the dignity of the individual » (2001)
4:1 LOGOS 114 aux pp.120-121. Dans la grèce antique : voir Georg Friedrich
Schömann, Antiquités grecques, trad.
par C. Galuski, t.1, Paris, Alphonse Picard, 1884 à la p.207.
[109] Adam Schulman, « Bioethics
and the questions of human dignity » in The President's Council on Bioethics, Human Dignity and Bioethics, Washington
DC, 2008 à la p.7. Voir aussi Herbert Spiegelberg, « Human Dignity : A
Challenge to contemporary philosophy » (1971) 9:1 World Futures 39 aux
pp.55-56.
[110] Tzvetan Todorov, Imperfect garden : the legacy of humanism,
trad. par Carol Cosman, Princeton, Princeton University Press, 2002 à la p.42.
[111] Tzvetan Todorov, Imperfect garden : the legacy of humanism,
trad. par Carol Cosman, Princeton, Princeton University Press, 2002 à la p.42.
Sur une conception démocratique de la dignité (ou dignité humaine), voir Antoon de Baets, « A successful utopia
: The doctrine of human dignity » (2007) 7 Historein: A Review of the Past and Other Stories (Athens) 71 à la p.71. Mais selon Jeremy Waldron,
la notion de « dignité humaine » réfère également au rang. Il soutient que le
rang élevé qui était jadis accordé à quelques-uns par l'usage de la notion de «
dignité » est maintenant accordé à tous les êtres humains par l'usage de la
notion de « dignité humaine » : Jeremy Waldron, « Lecture 1: Dignity and rank
», The Tanner lectures on human values, University of California (Berkeley),
April 2009 aux pp.28- ; Jeremy Waldron, « Lecture 2: Law, dignity and
self-control », The Tanner lectures on human values, University of California
(Berkeley), April 2009 à la p.29. John Locke soutenait, par exemple, que
puisque tous les êtres humains sont de la même espèce et du même rang alors ils
doivent être égaux entre eux. Locke affirmait : « A state also of equality, wherein all the power and jurisdiction is reciprocal,
no one having more than another ; there being nothing more evident, than that
creatures of the same species and rank, promiscuously born to all the same
advantages of nature, and the use of the same faculties, should also be equal
one amongst another without subordination or subjection » : John
Locke, Of
Civil Government : The Second Treatise,
Rockville, Wildside Press, 2008 aux pp.2-3 (chap II, 4). Voir aussi John Locke, Traité du
gouvernement civil, trad. par David Mazel, Paris, Flammarion, 1984 à la
p.173 (chap.II, 4)
[112] Herbert Spiegelberg, «
Human Dignity : A Challenge to contemporary philosophy » (1971) 9:1 World
Futures 39 à la p.42. En revanche, "l'idée" de dignité humaine a une
origine plus ancienne : Herbert Spiegelberg, « Human Dignity : A Challenge to
contemporary philosophy » (1971) 9:1 World Futures 39 à la p.42 ; Anne Mette
Maria Lebech, The identification of human
dignity : hermeneutic, eidetic and constitutional analyses in the light of
Edith Stein's phenomenology, Doctoral thesis in philosophy published, Katholieke
Universiteit Leuven, 2005 à la p.18.
[113] Herbert Spiegelberg, «
Human Dignity : A Challenge to contemporary philosophy » (1971) 9:1 World
Futures 39 à la p.56.
[114] Comme le mentionnait
Rousseau, « l'amour des hommes dérivés
de l'amour de soi est le principe de la justice humaine » :
Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de
l'éducation, Paris, Garnier-Flammarion, 1966 à la p.306.
[115] « The supreme ethical
aim of Humanism is, in fact, the this-earthly well-being of all humankind, with
reliance on the methods of reason and science, democracy and love » :
Corliss Lamont, The philosophy of
humanism, 8th Edition, New York, Humanist Press, 1997 aux pp.xvi, xxx et
285.
[116] Tzvetan Todorov, Imperfect garden : the legacy of humanism,
trad. par Carol Cosman, Princeton, Princeton University Press, 2002 à la p.42.
[117] Corliss Lamont, The philosophy of humanism, 8th Edition,
New York, Humanist Press, 1997 à la p.65.
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